Catholiques et Orthodoxes de Pie IX à Jean XXIII (1re partie)
Cet article très dense sur les rapports entre le Vatican et les Orthodoxes est apparu dans le bulletin de l’Œuvre d’Orient.
« C’est en 1848 et 1867 que la Papauté, quatre siècles après l’échec du concile de Ferrare-Florence, s’efforçait de renouer avec le monde orthodoxe un dialogue qui semblait avoir été abandonné depuis longtemps. Ces deux tentatives furent loin d’être heureuses, comme chacun sait, car elles n’aboutirent qu’à ranimer la flamme de la polémique confessionnelle, dont la presse de l’époque, de Saint-Pétersbourg à Athènes, de Paris à Jérusalem, se fit volontiers l’écho . Fallait-il d’ailleurs s’étonner qu’après un si long intervalle les hommes des deux Églises ne fussent plus en mesure de se comprendre ? D’autant plus que, du côté romain, un langage maladroit, doublé d’impairs diplomatiques, ne pouvait que jeter de l’huile sur le feu et confirmer la hiérarchie orthodoxe dans son ancienne défiance envers la Papauté. »
Article paru dans le Bulletin de l’Œuvre d’Orient du printemps 2016
En janvier 1848, quelques mois avant la flambée révolutionnaire qui devait embraser l’Europe, les milieux chrétiens de Constantinople étaient en effervescence pour des raisons qui n’avaient rien de politique. Depuis quelques jours, en effet, le texte d’une lettre du pape Pie IX, imprimé en trois langues, latin, italien et grec, circulait un peu partout, et faisait l’objet de nombre de commentaires passionnés. [1] . Le pontife suprême de l’Église catholique, dont le trône temporel allait se trouver ébranlé à la fin de cette année turbulente, s’adressant de façon solennelle à la hiérarchie orthodoxe, invitait les fidèles et leurs pasteurs à considérer les conséquences désastreuses de leur séparation d’avec le siège de Rome. Et Pie IX de les conjurer donc de retourner au plus vite à la communion avec l’Église romaine qui les aurait accueillis avec bienveillance dans son bercail, leur assurant le respect de leurs rites et traditions [2] .
Vingt ans plus tard, Pie IX, qui avait annoncé en 1867 sa décision de réunir un Concile général [3] , publiait une lettre apostolique, adressée à « tous les évêques des Églises de rite oriental n’étant pas en communion avec le Siège apostolique », que les représentants pontificaux en Orient étaient chargés de porter à la connaissance de la hiérarchie orthodoxe dans les diverses régions de leur compétence [4] . À Constantinople, il revint au Vicaire général de la Délégation apostolique de remettre le document au Patriarche œcuménique [5] .
C’est ainsi que la Papauté, quatre siècles après l’échec du concile de Ferrare-Florence [6] , s’efforçait de renouer avec le monde orthodoxe un dialogue qui semblait avoir été abandonné depuis longtemps. Ces deux tentatives furent loin d’être heureuses, comme chacun sait, car elles n’aboutirent qu’à ranimer la flamme de la polémique confessionnelle, dont la presse de l’époque, de Saint-Pétersbourg à Athènes, de Paris à Jérusalem, se fit volontiers l’écho [7] . Fallait-il d’ailleurs s’étonner qu’après un si long intervalle les hommes des deux Églises ne fussent plus en mesure de se comprendre ? D’autant plus que, du côté romain, un langage maladroit, doublé d’impairs diplomatiques, ne pouvait que jeter de l’huile sur le feu et confirmer la hiérarchie orthodoxe dans son ancienne défiance envers la Papauté [8] .
Les démarches romaines avaient pourtant eu le mérite de briser un silence qui régnait depuis des siècles entre l’ancienne et la nouvelle Rome, après l’échange épistolaire entre le pape Grégoire XIII et le patriarche œcuménique Jérémie II, au moment de la réforme, dite justement grégorienne, du calendrier [9]. Se disputer vaut peut-être mieux que de s’ignorer totalement, entre hommes et entre Églises, surtout si, de chaque côté, il existe un effort pour mieux connaître l’autre, ne serait-ce que pour se défendre ou attaquer avec plus d’efficacité. L’on reviendra plus loin sur quelques épisodes de ce débat réel et animé, quoique intermittent, sur ces contacts timides, ces tâtonnements dans la redécouverte réciproque, ces chemins qui se croisent.
En 1848 et en 1868, cependant, la fin de non-recevoir opposée par les hiérarchies orientales aux avances romaines devait déterminer l’inévitable relance de cette méthode d’union que l’Orthodoxie définit comme « uniatisme ». Mise en place au lendemain du concile de Trente, dans un contexte marqué par la volonté de Rome de donner aux minorités orientales présentes sur le sol italien un statut compatible avec la discipline liturgique et canonique de la Réforme catholique [10] , la solution « uniate » introduisit en fait une distinction entre le « rite » liturgique et les coutumes jugées tolérables, d’une part, et tout ce que l’Église romaine ne peut admettre, d’autre part, sous peine d’introduire un « pluralisme » inacceptable et en contradiction avec le processus de restauration de l’autorité pontificale [11] . Il s’agit, en particulier, des différences dogmatiques et de la sujétion des communautés albanaises, hellènes ou slaves, installées dans la Péninsule, à l’autorité de hiérarchies « dissidentes » ou « schismatiques », pour employer le terme consacré dans le vocabulaire romain. Cette distinction permet l’établissement d’un régime canonique spécial, qui assure la communion visible avec l’Église de Rome de ces chrétiens de langue, discipline et tradition liturgique différentes.
La route était ainsi tracée pour résoudre à l’avenir le problème, qui devait se présenter bientôt, de l’union de fractions d’Églises orientales avec Rome, à commencer par les Slaves orthodoxes à l’intérieur des frontières polono-lituaniennes. Ratifiée par le célèbre Synode de Brest, en 1596, cette union marque l’abandon de la Via Concilii, au sens florentin, suivie jusque-là pour dépasser la division ecclésiale, au profit d’une stratégie plus pragmatique visant à morceler le bloc orthodoxe et à rétablir progressivement la communion canonique entre les Églises [12]. C’est de plus en plus dans cette perspective que vont désormais s’inscrire les rapports de Rome avec la majorité des Églises orientales, tant en Europe de l’Est qu’au Proche-Orient : Arméniens de Galicie et de Transylvanie, Ruthènes du Maramures, Valaques soumis à la couronne de Saint-Étienne, une partie du patriarcat d’Antioche et du patriarcat arménien de Constantinople, Syriens de tradition préchalcédonienne, Assyriens-Chaldéens, Malabars de l’Inde [13].
Au XIXe siècle, notamment au cours des longs pontificats de Pie IX (1846-1878) et de Léon XIII (1878-1903), la solution « uniate » enregistre encore quelques modestes résultats, avec l’organisation de trois minuscules communautés catholiques orientales, l’une bulgare, l’autre hellène, la troisième copte. Celle-ci sera même constituée en patriarcat, mais son premier titulaire, le célèbre Cyrille Macaire, était promis à une carrière fort agitée [14] . Les Bulgares et les Grecs vont se contenter, les derniers sous le pontificat de Pie IX, d’un simple exarchat apostolique [15] . La Sublime Porte, dont dépendaient politiquement ces nouveaux « uniates », ne fit pas d’objection, ni ne mit d’obstacle à la politique romaine dans le millet chrétien de l’Empire, satisfaite qu’elle était de tout ce qui pouvait, d’une manière ou d’une autre, affaiblir le patriarcat œcuménique. Entrés donc dans le giron de l’Église catholique, ces fidèles Orientaux passèrent sous la juridiction de la Congrégation de la Propaganda Fide, ou plus exactement de sa branche « orientale », organisée par Pie IX en janvier 1862 par la bulle Romani Pontafices [16]. Dans ce document, le pape souhaitait que les catholiques de « rite » oriental resserrent les liens avec Rome, tout en s’efforçant de ramener à l’unité les orthodoxes, qualifiés de « miseri errantes ». Vaste programme pour lequel, cependant, étaient de plus en plus disponibles, à côté des anciennes, les nouvelles congrégations religieuses, en particulier celles des Résurrectionnistes et des Augustins de l’Assomption, dont plusieurs membres se disaient prêts à adopter le rite byzantin afin de rendre plus efficace leur apostolat parmi les populations « dissidentes » [17] . D’ailleurs, dans les rangs de ces équipes missionnaires un peu spéciales, les papes ne vont pas hésiter à enrôler des ordres plus anciens, tels les Lazaristes, les Bénédictins et les moines basiliens de Grottaferrata, invités à retourner à la pratique du rite byzantin, après des siècles de latinisation [18].
Meilleur diplomate que Pie IX, auquel il succède en 1878, au moment du congrès de Berlin, le pape Léon XIII souhaite marquer son avènement par une encyclique unioniste, mais il abandonne aussitôt son projet, après consultation de quelques représentants de la hiérarchie catholique en Orient [19] . Cependant, la conjoncture politique, marquée par le déclin irréversible de l’Empire ottoman et la formation de nouveaux États dans l’Europe danubienne et balkanique, lui paraît favorable à des initiatives en direction des populations orthodoxes dont l’émancipation nationale s’accompagnait en général de la revendication de l’autonomie ecclésiastique. En 1879, une séance plenaria des cardinaux membres de la Congrégation de la Propaganda Fide envisage la création, à Constantinople, d’une « mission pour la conversion des Grecs photiens », pour laquelle se portent volontaires quelques ecclésiastiques d’origine orthodoxe ainsi que les Assomptionnistes français, à défaut des Basiliens italiens de Grottaferrata, pas assez « byzantins » [20]. C’est pourquoi Léon XIII demande de recruter aussi des Albanais de Sicile et de Calabre pour repeupler cette ancienne abbaye fondée par Saint Nil et le Collège grec de Rome qu’il confie aux soins du primat de l’ordre de Saint-Benoît [21] . Le grand dessein unioniste de Léon XIII se traduit également par son souci de valoriser les Églises unies. Le Congrès eucharistique international de Jérusalem en 1893, la réunion des patriarches catholiques à Rome, la création d’une commission pontificale pour la « réunion des Églises dissidentes » constituent autant d’étapes importantes de la politique orientale du pape, qui renoue des relations diplomatiques avec la Russie des Tsars, signe un concordat avec le Monténégro, encourage une pléiade d’ouvriers de la cause unioniste, comme le Belge Gérard Van Caloen, les Italiens Cesario Tondini de Quarenghi et Vincenzo Vannutelli, le Français Pierre Michel, le Croate Josip Strossmayer, et bénit des périodiques comme la Revue de L’Orient chrétien, les Echos d’Orient et le Bessarione [22].
Le résultat final de la politique orientale de ce grand pape n’est toutefois pas à la mesure de ses efforts généreux. Son encyclique unioniste Praeclara gratulationis, du 20 juin 1894, ne recevra pas un meilleur accueil que celles de son prédécesseur. Une contre-encyclique du patriarche œcuménique Anthyme VII, n’hésite pas à parler d’« orgueilleuse jactance » et d’« ivraie hérétique à l’égard du document pontifical, et à blâmer l’attitude de Rome qui scandalise « les sentiments des simples chrétiens orthodoxes par l’entremise d’astucieux ouvriers qui se changent en apôtres du Christ, envoyant en Orient des clercs sous l’habit et le voile des ministres orthodoxes et machinant bien d’autres moyens de fourberie, afin de parvenir à ses fins de prosélytisme [23] ». À Rome, cependant, le vieux pontife et son entourage ne virent dans l’encyclique patriarcale qu’un écrit « audacieux » et « insolent », auquel il fallait opposer une réponse tout aussi vigoureuse [24].
Ainsi, la controverse reprenait de plus belle et sur un ton bien peu charitable. Une dizaine d’années plus tôt, consulté par Rome sur l’opportunité de publier la réfutation d’une lettre pastorale anticatholique du métropolite de Salonique, le délégué pontifical à Constantinople, Mgr Antonio Grasselli, s’étonnait de la qualité des arguments du texte qu’on lui avait soumis. Et de conclure : « Je me demande si ce genre de polémique est digne de notre époque, et, surtout, de la cause que l’on prétend défendre. Et je me demande aussi si, par ce type de réponse, l’on va vraiment attirer les schismatiques à l’union avec le catholicisme, ou si l’on ne va pas plutôt provoquer des réactions encore plus aigres, et creuser davantage l’abîme qui sépare 1’Orient de l’Occident [25] . »
On se tromperait, pourtant, si l’on croyait que les relations interconfessionnelles au XIXe siècle ne se déroulent que sous le signe de la polémique. Depuis l’époque de la Restauration et de la Sainte-Alliance jusqu’à la fin du pontificat de Léon XIII, en passant par la crise d’Orient, la guerre de Crimée, l’éveil des nationalités dans l’Empire ottoman, on assiste à ce que le jésuite russe Ivan Gagarine appelle une avalanche de projets pour l’union des Églises [26]. Le grand philologue slovène Kopitar se fait à Rome l’apôtre de la culture slave [27] ; le vice-procureur du Saint-Synode russe Mouravieff est en relations épistolaires avec Louis Bautain qui appelle de ses vœux une meilleure connaissance de l’Église orthodoxe [28]. Un homme de frontières, le catholique dalmate Niccolo Tommaseo, discute volontiers à Venise avec le vladika Petar Petrovic Niegos, prince-évêque du Monténégro, tandis qu’à Rome et à Paris le Grec Jacques Pitzipios et le Ruthène Terlecskyj, l’un et l’autre fondateurs de sociétés pour l’union de tous les chrétiens d’Orient, mènent une campagne qui attire l’attention de Pie IX et de l’empereur Napoléon III [29] .
Des personnalités ecclésiastiques russes, demeurant ou se rendant en pèlerinage à Rome, n’hésitent pas à nouer des relations avec des prélats catholiques. C’est le cas de Porphyre Popov, archimandrite orthodoxe russe, qui s’entretient avec Mgr Vincenzo Tizzani, cappellano maggiore de l’armée pontificale [30], ou du plus célèbre Porphyre Ouspenskij. Ce dernier rencontrera même le pape Pie IX et son secrétaire d’Etat Giacomo Antonelli, tandis qu’à Constantinople le délégué apostolique Rotelli, futur nonce à Paris, visite le patriarche Joachim IV au Phanar [31]. D’autres contacts sont noués discrètement sur les rives du Bosphore et même au mont Athos, le boulevard de l’orthodoxie, lors du passage de l’abbé basilien de Grottaferrata, Arsène Pellegrini, ou de l’ancien dominicain Vannutelli, cousin de deux cardinaux et beau-frère du général Herman Kanzler, dernier chef de l’armée du pape-roi [32]. Le religieux romain sillonne le Proche-Orient, les Balkans et l’Europe centrale, en poussant jusqu’à la Russie où il visite même le redoutable Pobedonoscev, procureur du Saint-Synode [33] . Un autre religieux italien, lui aussi grand voyageur devant l’Éternel, Cesario Tondini de Quarenghi, barnabite, appartenant à la même famille que l’architecte de la Cour de Saint-Pétersbourg, découvre à Paris sa vocation slavophile et unioniste sous l’influence de son confrère Schouvaloff, des trois jésuites Gagarine, Martynov et Balabine, et de l’abbé Soubiranne, directeur général de l’Œuvre des Écoles d’Orient [34]. Grand ami de Mgr Strossmayer, le père Tondini, maître d’œuvre du concordat du Monténégro avec le Saint-Siège, multiplie les contacts avec les hiérarchies orthodoxes, en Europe orientale et en Russie, essayant de négocier l’introduction du calendrier grégorien, ce qui lui paraît un premier pas sur la route de la réunion des deux Églises [35].
Il ne faut pas oublier, d’autre part, que dans les pays où catholiques et orthodoxes cohabitent, les occasions de se rencontrer, même à l’église, ne manquent certainement pas. Certes, le vieux contentieux dogmatique qui les sépare les uns des autres, alourdi au fil des siècles par des facteurs historiques et psychologiques, n’est point ignoré par les peuples ni, à plus forte raison, par leurs chefs religieux et leurs pasteurs. Mais les multiples liens et contacts suscités par la vie quotidienne et toutes les formes de voisinage finissent souvent par le reléguer à 1’arrière-plan. Mariages et parrainages mixtes, demandes de sacrements et de services religieux divers, processions, fêtes et cérémonies, autels et chapelles d’usage commun, en un mot tout ce que les catholiques appellent communication in divinis, sont relatés dans les sources [36] . À Corfou et dans les autres îles Ioniennes, par exemple, personne ou presque ne se faisait scrupule de contracter mariage avec un catholique ou un orthodoxe sans demander la moindre dispense. Longtemps, les hiérarchies respectives ne mirent pas d’obstacle à accepter réciproquement que leurs fidèles fissent office de parrains pour le baptême ou la confirmation, ou de témoins pour les mariages. À l’occasion de la fête de saint Spyridon, le patron très vénéré de Corfou, les deux communautés faisaient assaut de dévotion devant la châsse du saint et défilaient en procession dans les rues de la ville, bruissante du carillon joyeux de toutes les églises, latines et orthodoxes [37]. Il arrivait que des prêtres grecs vinssent assister à la messe dans la cathédrale latine, occupant des stalles dans le chœur et encensés, comme il se doit, par le clergé officiant [38] .
Pendant le carême de 1901, à Athènes, la reine Olga, le prince royal Nicolas, accompagné de sa femme Hélène de Russie, s’assoient tranquillement au premier rang dans la cathédrale latine de la capitale pour y écouter les sermons de l’éloquent dominicain français Lévy [39] .
À suivre
Mgr Giuseppe Maria CROCE
Conservateur aux Archives secrètes du Vatican
Ce texte est le fruit d’une intervention prononcée dons le cadre du colloque du 150e anniversaire de l’Œuvre d’Orient qui s’est tenu à Rome. Il a été publié dans L’Œuvre d’Orient, solidarités anciennes et nouveaux défis – Cerf, collection l’Histoire à Vif (2010).
La suite apparaîtra dans Œcuménisme Informations du mois de décembre
[1] Cf. A. Tamborra, Chiesa cattolica e Ortodossia russa. Due secoli di confront e dialogo, Dalla Santa Alleanza al nostril giorni, Cinisello Balsamo 192, p. 95-102 ; G.M. Croce, La badia greca di Grottaferrato, e la rivista « Roma e l’Oriente ». Cattolicesimo e Ortodossi fro unionism ed ecumenismo (1799-1923). Con appendice di documenti inediti, t. I, Cité du Vatican 1990 (Storia e attualità, XII/1), p. 124 n.4l ; C. Patelos, Vatican I et les évêques uniates. Une étape éclairante de la politique romaine à l’égard des Orientaux, Louvain 1981 (Bibliothèque de le Revue d’histoire ecclésiastique, 65), p. 38-45.
[2] Tamborra, Chiesa cattolica op. cit., p.95-96.
[3] Cf. K. Schatz, Vaticanum I, 1869-1870, Paderborn, Munich, Vienne, Zurich 1992, p. 111-115.
[4] Cf. Patelos, Vaticanum I, op. cit., p.49-50 ; Tamborra, Chiesa cattolica, op. cit., p.243-246 ; Croce, La badia greca, op. cit., t.1 p. 125, n. 43.
[5] Cf. E. Cecconi, Storio del Concilio Vaticano scritta sui documenti originali, t. I/2, Florence 1879, p. 38-41, avec le récit de l’entretien.
[6] Cf. J. Gill, Il Concilio di Firenze (trad. ital.), Florence 1967 ; Y. Peri, La lettura del Concilio di Firenze nella prospettiva, unionistica romona, dans G. Alberigo (éd.), Christian Unity : The Council of Ferrara Florence, 1438/39-1989, Louvain 1991, p. 593-612.
[7] Tamborra, Chiesa cattolica, op. cit., p. 99-111 ; Croce, La badia greca , op.cit., t. 1, p.123-125 (bibliographie).
[8] Ibidem.
[9] Cf. V. Peri, Due date un’unica Pasqua, Milan 1967.
[10] Cf. V. Peri, Chiesa romana e « rito greco ». G.A. Santoro e la Congregazione dei Greci, (1566-1596), Brescia 1975.
[11] Ibidem, passim.
[12] Cf. A. Jobert, De Luther à Mohila, La Pologne dans la crise de la Chrétienté (1517-1648), Paris 1974 ; V Peri, Sul carattere sinodale dell’Unione di Brest, dans Annuarium Historiae Conciliorum, 27-28 (1995 1996), p. 769- 826 ; B.A. Gudziak, Crisis and Reform. The Kyivan Metropolitanate, the Patriarchate of Constantinople, and the Genesis of the Union of Brest, Cambridge, Mass. 1998 ; G.M. Croce, La stratégie missionnaire de l’Église romaine à l’égard des communautés orthodoxes grecques et russes en Italie et en France aux époques moderne et contemporaine, dans C. Sorrel et F. Meyer (éd.), Les missions intérieures en France et en Italie du XVIe siècle au XXe siècle, Actes du colloque de Chambéry (18-20 mars 1999) réunis par C. Sorrel et F. Meyer, Chambéry 2001, p. 65-67.
[13] Cf. Oriente cattolico. Cenni storici et statistiche, Cité du Vatican, 1974, avec des synthèses sur l’origine des diverses Églises orientales en communion avec Rome.
[14] Cf. C. Soetens, Origine et développement de l’Église copte catholique, dans Irenikon, 65 (1992), p. 42-62. Voir aussi Croce, La badia greca, op.cit., t. II, p. 200, 203, 208, 698, 710-713.
[15] Cf. Patelos, Vatican I, op.cit., p. 25-29 ; Croce, La badia greca, op.cit., t. p. 127 ; I. Sofranon Histoire du mouvement bulgare vers l’Église catholique au XIXe siècle, Rome 1960 ; V Galabert, Vingt-deux années parmi les Bulgares, I-lI, Sofia 1998.
[16] Voir G. Martina, Pio IX (1851-1866) Rome 1986, p. 359-372.
[17] Cf. C. Korolevskij, Kniga bytja moego (Le Livre de ma vie). Mémoires autobiographiques. Texte établi, édité et annoté par G.M. Croce, t. I, Cité du Vatican, 2007 (Collectanea Archivi Vaticani, 5), p. 393-394.
[18] Croce, La badia Greca, op. cit., t. I, chapitres II et III.
[19] Ibidem, p. 195-196.
[20] Ibidem, p. 196-198.
[21] Ibidem, p. 257-259 ; C. Soetens, Le primat de Hemptinne et les Bénédictins au Collège Grec 1897-1912, dans A. Fyrigos (éd.), Collegio Greco di Roma. Ricerche sugli, alunni, lct, direzione, l’attiuit à Rome 1984, p. 201-288.
[22] Cf. C. Soetens, Le Congrès eucharistique international de Jérusalem (1893) dans le cadre de La politique orientale du pape Léon XIII, Louvain, 1977, (Recueil de travaux d’histoire et de philologie, 6 s. 12) ; E. Fouilloux, Les catholiques et l’unité chrétienne du XIXe au XXe siècle. Itinéraires européens d’expression française, Paris, 1982, p. 35-59.
[23] Fouilloux, Les catholiques, op.cit., p. 51 ; Tamborra, Chiesa cattolica, op.cit., p. 356-357.
[24] Voir (C. Korolevskij, éd.), Verbali delle Conferenze patriarcali, sullo stato delle Chiese orientali, e delle adunanze della Commissione cardinalizia per promuovere la riunione delle Chiese dissidenti, tenute alla presenza del S.P Leone XIII (1894 1902). Con note illustrative e appendice di documenti, Cité du Vatican, 1945, p. 222-223 ; R.F. Esposito, Leone XIII e L’Oriente cristiono. Studio storio sistematico, Alba, 1961, p. 661-671.
[25] Cité du Vatican, Archives de la Congrégation pour les Églises orientales, Scritture riferite nei Congressi Greci, VII, 1.1671v, Grasselli a Cretoni, Rome, 13 décembre 1883 : « Ora chieggo io se questa sia polemica degna dei nostri tempi, e soprattutto della causa che si dibatte ; e chieggo ancora se con tali risposte si possano allettare gli scismatici alla cattolica unione, non piuttosto provocàrne controrisposte ancora più acri, che allarghino la voragine che separano (sic) l’Oriente dall’Occidente, »
[26] Tamborra Chiesa cattolica, op.cit., p. 137
[27] Ibidem, p. 63-68, 151, 286
[28] lbidem, p. 35-37, 68, 71, 254.
[29] Ibidem, p.92-94, 10&110, 158-161.
[30] Rome. Bibliothèque Casanatense, ms. 4876, 1ût50’-67
[31] Cf. Tamborra, Chiesa cattolica, op.cit., p.7&83, 134135 ; Croce, La badia greca, op.cit., t. l, p. 266-268
[32] Croce, La badia greca,, op.cit., t.l, p. 172-189, 287-288.
[33] Tamborra, Chiesa cattolica, op.cit., p. 332-341.
[34] Ibidem, p.259-266.
[35] Tamborra, Chiesa cattolica, op.cit., p.277-280.
[36] Cf. G.M. Croce, Les Églises orientales, dans M. Venard (dir.), L’âge de raison (1620/30-1750), Paris, 1997 (Histoire du christianisme des origines à nos jours sous la dir. de J.-M. Mayeur, C. et L. Pietri, A. Vauchez, M. Venard, t. IX), p. 605-606.
[37] Cf. G.M. Croce, Monde hellène et chrétienté romaine. L’union introuvable (1878 1903), dans Le pontificat de Léon XIII Renaissances du Saint-Siège ? études réunies par Ph. Levillain et J.M. Ticchi, Rome, 2006 (Collection de l’École française de Rome, 368), p. 177-178.
[38] Ibidem, p. 178.
[39] Ibidem, p. 182 n. 122. Quelques années auparavant, l’évêque français Jourdan de la Passardière, accompagné par le futur métropolite uniate Szeptycki, avait été accueilli fort honorablement dans une communauté de Vieux-Croyants. Cf. C. Korolevskij, Métropolite André Szeptycki (1863-1944), Rome, 1964, p. 33.