Comment trouver l’espérance après un deuil ?

Comment trouver l’espérance après un deuil ? Marie-José a perdu sa fille unique, Hélène, dans un accident de voiture. Elle avait 18 ans. En deuil, elle est venue à Montligeon. Elle y a trouvé le réconfort et surtout l’espérance. Témoignage.

Comment trouver l’espérance après un deuil ?

13 août 2021

“Montligeon est un lieu de guérison où l’on peut s’approprier le mot espérance. Quand on est sur la croix, on a besoin de l’espérance. Elle nous dit que nous allons retrouver notre défunt car nous allons tous ressusciter. L’espérance donne un sens à la souffrance. C’est par la foi que j’ai pu cheminer dans l’espérance. Rien n’est jamais acquis, c’est un oui de tous les jours.”

Il est 1 heure du matin le 22 décembre 2005 quand la police frappe à la porte de la maison de Marie-José pour lui annoncer l’impensable nouvelle. Sa fille unique, Hélène vient de trouver la mort dans un accident de voiture. “J’étais seule, j’ai cherché qui appeler pour m’aider. J’ai aussitôt pensé à un prêtre rencontré deux mois plus tôt à Ars à l’occasion de la session internationale des prêtres où j’étais en mission. Il habite en Afrique. Nous avions prié ensemble. Il m’avait dit avant de partir que je pourrais l’appeler à n’importe quelle heure s’il le fallait. Je lui ai téléphoné.”

À des milliers de kilomètres de distance, le prêtre écoute le cri de Marie-José. Puis il se lève et célèbre une messe pour l’âme d’Hélène. Avec le recul, elle peut s’exclamer : “C’était le plus beau cadeau que l’on pouvait faire pour l’âme de ma fille et pour cœur de mère chrétienne !”

La première année qui suit l’accident, Marie-José continue son travail auprès des jeunes. Bien entourée par les amis de sa paroisse et par sa marraine, elle est en paix mais elle souffre beaucoup. Sur les conseils d’une amie, elle vient une première fois à Montligeon, “le sanctuaire des personnes en deuil”. Puis elle s’inscrit à une session Soleil levant (l’ancien nom des sessions deuil).

Du deuil à l’espérance

“J’étais encore dans le déni, la colère, le sentiment de ne plus être mère puisque je n’avais plus d’enfant. Je ne faisais pas attention aux autres participants. Je passais des larmes à l’écoute des conférences et à l’Eucharistie. Un matin, je suis descendue dans la basilique. J’ai vu la grande crèche. J’ai pris l’Enfant Jésus dans mes bras et j’ai dit : Marie, Joseph, je vous donne mon enfant et je prends Jésus dans ma vie.”

Pendant cette session, Marie-José vit une libération qui lui permet d’avancer. “Dieu nous dit que nous ne pouvons pas porter au-delà de nos forces. C’est parce qu’Il demeure en nous que nous pouvons faire le chemin qui conduit du deuil à l’espérance.”

https://montligeon.org/

L’espérance
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