Dans les difficultés, rester patients

Jean-François et Catherine, 15 ans de mariage, 2 enfants

Nous nous sommes d’abord mariés à la mairie pour donner à notre premier enfant, arrivé par surprise, un vrai cadre familial. Nous étions amoureux depuis plusieurs années, mais l’engagement définitif nous faisait un peu peur. Cet enfant a été l’occasion de nous lancer. Deux ans plus tard, nous nous sommes mariés à l’Église.

Mettre Dieu "dans le coup" nous rassurait, était gage de longévité. Même si nous ne sommes pas au même niveau dans la foi, nous avons décidé de prendre chaque année une pause spirituelle pour faire le point sur notre couple. Il nous semble important de nous extirper du quotidien, d’avoir une démarche spirituelle à deux. Au bout de quelques années de mariage, nous avions pris quelques mauvaises habitudes. En parlant avec d’autres couples, nous avons découvert l’importance de donner la première place à notre conjoint.

Nous avons par exemple choisi de ne plus prendre certaines décisions - comme de répondre à une invitation - sans demander à l’autre son avis. Nous avons aussi pris L’habitude de nous écrire les choses difficiles à dire. Cela nous aide à prendre conscience des besoins de l’autre. Lorsque nous traversons un moment où nous n’arrivons plus à nous parler, nous restons patients. Nous relativisons en nous disant que les difficultés extérieures qui troublent l’un ou l’autre ne remettent pas en question le couple. Souvent, nous savons que le prochain rendez-vous avec notre groupe de partage "Vivre et aimer" nous permettra de renouer avec le dialogue. »

Paris Notre-Dame, n° 1481, 6 juin 2013, pp.6-7.

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