La galerie de curés de la sacristie de Saint-Nicolas des Champs
La sacristie de Saint-Nicolas des Champs possède une série de portraits de ses curés depuis 1632. Un projet est en cours de mettre à jour cette collection unique.
Nicolas des champs dépendait de l’abbaye Saint-Martin des Champs, et servait pour les serviteurs de l’abbaye et les voisins.
Ce premier curé présenté en pèlerin de Saint-Jacques est Nicolas Malingre. Il repose dans le chœur de l’église avec son prédécesseur Jean Dupont, mort à 66 ans le 3 novembre 1632, comme l’atteste une plaque.
Le tableau de Claude Joly, qui devint évêque d’Agen, est attribué à Nanteuil. François de Montmignon, décédé le 20 octobre 1699 à 70 ans et son successeur Philippe Michel Bonnet, docteur en Sorbonne (mort le 25 mai 1731 à 77 ans), reposent aussi dans le même tombeau des curés. En 1718, il essaya de s’affranchir de la tutelle de l’abbaye.
Jacques de Lécluse, janséniste, fut victime d’un arrêt du Parlement le bannissant avec son vicaire et trois prêtres, car il acceptait de donner les sacrements aux jansénistes. Le portrait de J.-E. Parent est daté de 1788. Celui de Bruant est signé “Petit 1813”. D’après une tradition locale, cette église n’a pas été dévastée à la Révolution car l’organiste aurait eu la présence d’esprit de jouer la Marseillaise au moment où les révolutionnaires pénétraient dans l’édifice ! Elle fut cependant fermée, transformée en Temple de l’Amour, et rendue au culte en 1802. Jean-Étienne Parent semble avoir traversé la Révolution jusqu’au Concordat de 1801. Comment a-t-il vécu cette période troublée ?
Valayer est signé Pauline Auzou 1820 ; Frasey est signé Vafflard ; Laurentie et Jourdan sont signés Ciezielski 1876 et 1877
Les noms des derniers portraits ne figurent pas tous. Rivière est signé R. Toggi, le suivant n’a pas de nom, mais est signé Pierre Boulicaut. Celles est signé A. Moreau, et le suivant est signé E. Bernardin.
Puis vient le curé Garin, et enfin Le Rouzic, par Jean Le Feuvre.
Il serait intéressant de continuer la collection. Le projet est en cours. Faut-il remplacer les peintures par de simples photographies, moins coûteuses et peut-être plus ressemblantes ?