La chapelle Saint-Aignan
Située au nord de Notre-Dame de Paris, adossée aux remparts, la chapelle Saint-Aignan faisait parti du quartier canonial.
Elle est le seul vestige de la vingtaine d’églises et chapelles que comportait la Cité au XIIe siècle. Fondée vers 1116 par Étienne de Garlande, doyen de Saint-Aignan d’Orléans et chancelier du roi Louis VI le gros, deux chanoines la desservaient. On dit que saint Bernard y venait prier, ainsi qu’Abélard.
La chapelle comportait trois travées, une pour le chœur et deux pour la nef soit à peu près 10 m sur 5 m. Fermée presque toute l’année au XVIIIe siècle, elle fut vendue en 1791 et partagée entre deux propriétaires. Des prêtres réfractaires y sont venus dire la messe pendant la Terreur.
Les chapiteaux ainsi que les voûtes romanes sont assez bien conservés
Après divers usages profanes, la moitié restante fut restaurée et rendue au culte pour le service des séminaristes du diocèse et aujourd’hui pour les vicaires généraux. Le chœur a disparu, et il reste une travée et demi et l’une des deux portes d’entrée. Un puits existe encore entre les deux portes à l’extérieur. Un bénitier ancien se trouve près de l’entrée.
L’ensemble a été aménagé en ajoutant une Vierge du XVe siècle et un crucifix du XIXe.
Privé, ne se visite pas.