Les catéchistes auront bientôt leur MOOC
Paris Notre-Dame du 7 septembre 2017
Le Vicariat enfance adolescence lance, le 2 octobre, une nouvelle formule pour accompagner les catéchistes. Il s’agit d’un MOOC, un cours en ligne, gratuit et ouvert à tous. Maÿlis Robert-Ambroix, nouvellement responsable du service de la catéchèse au sein du vicariat, revient sur l’origine d’un projet innovant.
Paris Notre-Dame – De nombreuses formations à destination des catéchistes existent, aujourd’hui, à Paris. Pourquoi en créer une autre ?
Maÿlis Robert-Ambroix – L’idée de ce MOOC est née de deux observations. Alors qu’ils expriment réellement le besoin et l’envie de se former, de plus en plus de catéchistes ne peuvent plus suivre, par manque de temps, les formations classiques proposées par le vicariat. Parallèlement, nous avons suivi, avec grand intérêt, le succès qu’ont reçu les différents MOOC proposés par les Bernardins. Pourquoi ne pas concevoir une formation pour les catéchistes selon le même principe ? Tout le monde, aujourd’hui, a accès à internet. Certes, l’interface peut être moins maîtrisée par une génération plus âgée. Mais cette dernière aura toujours accès aux formations plus classiques. Celles-ci offrent d’ailleurs d’autres atouts : un accompagnement sur l’année, une rencontre physique, etc. Ce MOOC, c’est un peu comme un concentré. Qui a l’avantage de pouvoir s’adresser, en outre, à un autre public, situé en région ou à l’étranger.
P. N.-D. – Comment l’avez-vous pensé ?
M. R.-A. – Après en avoir discuté avec le Service national de la catéchèse du catéchuménat, avec des catéchistes de Paris ou d’ailleurs, nous avons décidé de l’articuler autour de trois volets : des éléments théologiques, des éléments de pédagogie et des outils pratiques. Par ailleurs, nous avions à cœur de choisir des intervenants clercs et laïcs. C’est ainsi que l’évêque de Blois, Mgr Jean-Pierre Batut côtoie une psychologue et conseillère familiale, Emmanuelle Riblier, ou encore le P. Olivier de Cagny, curé de St-Louis-en-l’Île (4e) et enseignant au Collège des Bernardins.
Par Isabelle Demangeat