Lumière sur la crèche
Paris Notre-Dame du 9 janvier 2025
Jusqu’au 2 février [2025] – jour de la présentation de Jésus au Temple –, il est possible d’admirer, à Notre-Dame, la crèche napolitaine présentée aux visiteurs dans le déambulatoire nord.
Venue tout droit de Rome – elle était exposée à St-Louis-des-Français l’année dernière –, elle est l’œuvre d’un collectionneur passionné, Alberto Ravaglioli, qui avait pour plus grand désir de la prêter à la cathédrale de Paris ; une aspiration qui aurait pu ne jamais voir le jour, si l’un de ses amis, Agatino Alajmo, n’avait pas, après le décès du collectionneur en 2023, repris le projet, avec l’appui de l’ambassadrice près le Saint-Siège, Florence Mangin et de l’ambassadrice d’Italie à Paris, Emanuela D’Alessandro, et le soutien de plusieurs mécènes, dont la Fondation Notre Dame.
Fabriqués à Naples dans le respect de la plus authentique tradition, les 150 santons que compte la crèche (une partie seulement est à Paris) – au visage en terre cuite colorée et vêtus dans les atours du Settecento napolitano (XVIIIe siècle), avec des étoffes parfois rehaussées de fils d’or, d’argent ou de perles – présentent, selon les mots de Mgr Olivier Ribadeau Dumas, recteur-archiprêtre de la cathédrale, lors de la bénédiction de la crèche, « toutes les attitudes de la vie et chacun peut se reconnaître dans l’un de ces santons, que ce soit celui qui pleure, celui qui a de la joie, celui qui ploie sous le fardeau, celui qui voyage ou encore celui qui adore ». En images, Paris Notre-Dame met en lumière quelques scènes et personnages parmi la multitude de détails qui fourmillent, que ce soit dans les costumes des santons ou bien dans la finesse des décors, et appellent à une certaine rêverie contemplative. Dans les vestiges antiques, entre bergers et mages, aubergiste et villageois, au son céleste des trompettes, il est né le divin Enfant.
Charlotte Reynaud
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