Poème par Helen Boyles : The Burning
L’Embrasement
The Burning
Sometimes a nation
Is rooted in ancient stone,
Stamped in a building’s silhouette
that watches from the back
of the mind, spreads within
the circles of its bells and silences.
Sometimes a country’s history
may sweep to an angry wave
but then is stilled
and held in ;
sometimes confusion is lifted
beyond dissent
to the patience of stone
hacked, stacked, eased into place.
Two giant arms can lift
and hold the sky,
rose light of windows enter the orbit
of the stars.
So when you see flames leap
from the mighty roof,
a steeple melt to scaffolding
and vanish,
see a loved face blacken to soot
you feel the heart falter, ground shift,
drop to your knees.
But it is bigger than itself,
her robe is wider
than your sorrow,
her steady eye still holds your own.
Your hands raised her,
will again.
She will survive defeat, dismay,
and so shall we :
Notre Dame.
L’Embrasement
Parfois une nation
Est enraciné dans la pierre ancienne,
Estampillé dans la silhouette d’un bâtiment
qui veille du fond
de l’esprit, se propage à l’intérieur
des ronds de ses cloches et de ses silences.
Parfois l’histoire d’un pays
peut monter dans une vague de colère
mais est ensuite immobile
et retenu ;
parfois la confusion est soulevée
au-delà de la dissension
jusqu’à la patience de la pierre
taillée, empilée, mise en place.
Deux bras géants peuvent se soulever
et tenir le ciel,
la lumière rose des fenêtres pénètre dans l’orbite
des étoiles.
Alors, quand vous voyez des flammes bondir
du toit massif,
un clocher fondre dans un échafaudage
et disparaître,
et vous voyez un visage aimé noir de suie
vous sentez le cœur faiblir, la terre bouger,
tombez à genoux.
Mais elle est plus grande qu’elle-même,
sa robe est plus large
que votre peine,
son regard constant tient toujours le vôtre.
Vos mains l’ont soulevée,
le referont à nouveau.
Elle survivra à la défaite, à la consternation,
et nous aussi :
Notre Dame