La prévention contre les abus est à adapter à chaque déficience : psychiques - intellectuelles - motrices - sensorielles - cognitives - du langage |
---|
Il existe un manque de connaissance des personnes porteuses de handicap quant à leur sexualité et des abus dont elles peuvent être victimes. Il est conseillé que leurs proches puissent les aider à savoir formuler :
« Mon corps m’appartient. »
« Si je n’aime pas la manière dont quelqu’un m’aide, j’ai le droit de le dire. »
« J’ai le droit de dire : "Non, je ne veux pas de ça" » ou de faire « stop » de la main. »
« Si je n’arrive pas à dire "stop" moi-même, j’ai le droit de demander de l’aide ou du soutien. »
Le jeu de rôle est parfois assez adapté.
Points de vigilance pour prévenir des abus
- Aides techniques, animalières (chien d’aveugle...) ou humaines facilitées
- Transports adaptés
- Sanitaires accessibles, intimité préservée
- Accès à l’information et au numérique
- Locaux adaptés
- Attitudes, regards bienveillants
Pour les personnes sourdes :
On peut contacter le 114 par SMS si on est victime ou témoin d’un abus.
Loi du 11 février 2005
Toute personne handicapée a droit à la solidarité de l’ensemble de la collectivité nationale, qui lui garantit, en vertu de cette obligation, l’accès aux droits fondamentaux reconnus de tous les citoyens ainsi que le plein exercice de sa citoyenneté
Accueil de mineurs en situation de handicap
Les accueils collectifs de mineurs avec hébergement (séjour de vacances, accueil de scoutisme) ou sans hébergement (accueil de loisirs) doivent permettre à chacun d’y participer, qu’il soit ou non en situation de handicap ou ait ou non des troubles de santé. Les personnes majeures protégées (sous tutelle ou curatelle) doivent bénéficier de la même bienveillance de la part de l’encadrement et du public accueilli.
Plus d’informations : www.jeunes.gouv.fr/l-accueil-d-un-mineur-en-situation-de-handicap-565