10 bonnes raisons de se marier
1. Entrer en alliance
Se marier, c’est entrer en alliance - alliance symbolisée par l’anneau que les époux portent au doigt. C’est bien plus que s’associer ou conclure un contrat. Le mariage est davantage que la somme de deux individualités qui « sont ensemble » : il est une unicité nouvelle. Pour les baptisés, l’alliance conjugale trouve son fondement ferme et définitif dans l’alliance du Christ et de l’Église.
2. Se dire « oui » sans réserve
Le « oui » du mariage est un acte irrévocable. Les époux engagent définitivement leur vie. Prononcer un « oui » conditionnel, provisoire, à l’essai, semble signifier : je ne suis lié(e) avec toi qu’aussi longtemps que tu me procures les satisfactions que j’attends de toi et de notre vie commune. Si on y réfléchit, cela est profondément offensant. Seul le « oui » inconditionnel est vraiment respectueux de la personne humaine et correspond à la pleine vérité de la sexualité.
3. La seule vraie « union libre »
Être alliés, ce n’est pas être ligotés. L’engagement est le fruit de la liberté, non de sa perte. Qui est aimé sans réserve grandit. Il peut être et devenir pleinement lui-même.
4. Un amour plus assuré
Toute relation conjugale connaît des passes difficiles. Le mariage est une navigation au long cours qui affronte quelques tempêtes. La parole donnée aide à tout mettre en œuvre pour traverser ensemble les jours de mauvais temps. Le « oui » prononcé devant témoins et soutenu par l’Église a plus de poids que celui qui est dit en privé. Et que se passera-t-il si un jour on ne s’aime plus ? Les époux se sont mariés parce qu’ils s’aiment. Mais aussi pour s’aimer. L’amour conjugal est une construction quotidienne. Les époux doivent veiller à la qualité de leur relation et de leur dialogue comme à leur bien le plus précieux !
5. Le couple n’est pas une île
Les amoureux sont seuls au monde, dit-on. D’accord. Cela vaut peut-être pendant un certain temps et dans une certaine mesure. L’individualisme occidental s’affirme contre les institutions, en particulier le mariage. Mais la famille, quoiqu’on en dise, est bien la cellule de base de la société. Se marier, c’est reconnaître que l’on appartient à un corps social, c’est intégrer la dimension communautaire de l’existence.
6. Décider et non pas se laisser porter par les événements
De nombreux couples passent insensiblement du premier attrait amoureux à l’instauration de la vie commune. Les choses suivent leur cours d’elles-mêmes. Le mariage suppose un vrai choix. Il résulte d’une décision réfléchie. C’est ce qu’expriment les paroles de l’échange des consentements : « Veux-tu être ma femme (mon mari) ? » : « Oui, je le veux ». La réussite du mariage repose sur le sérieux de ce « je le veux » prononcé librement.
7. S’aimer de l’amour du Christ
Le mariage de deux baptisés est un sacrement. Tout en étant un état de vie propre à ce monde, il appartient aussi à la nouveauté du Royaume (de Dieu). L’union conjugale est insérée en tant que telle dans l’union d’amour du Christ époux et de l’Église épouse. En participant à cette relation, le mariage est appelé à en être le signe. L’unité et l’indissolubilité, la fidélité pour la vie, ne sont des lois que parce que, enracinées dans la vérité des personnes, elles sont reçues par les époux comme des dons de Dieu.
8. La chance de se préparer au mariage
Construire une « communauté intime de vie et d’amour » selon la définition que le concile Vatican II donne du mariage, ne va pas de soi. Il faut prendre le temps de préparer le projet commun, parler ensemble des points fondamentaux du mariage. Les fiancés apprennent de cette façon, plus que par les années de cohabitation, à vraiment se connaître.
9. Les enfants ont le droit d’avoir des parents mariés
Souhaiter donner ensemble la vie, devenir l’un par l’autre, père et mère, est le signe d’un amour parvenu à maturité. Un enfant a le droit à la sécurité affective que donne le mariage de ses parents, c’est-à-dire de leur amour se construisant chaque jour.
10. Faire la fête
Se marier, c’est faire la fête. Une fois dans sa vie, être l’objet de toutes les attentions, réunir tous ceux qui nous sont chers, se réjouir ensemble, avoir une belle messe. Fêter chaque année l’anniversaire de mariage. Des détails ? Pas tant que ça.
Père Jacques de Longeaux, enseignant en théologie