Église orientale Notre-Dame du Liban
L’église paroissiale Notre-Dame du Liban, 15 bis - 17 rue d’Ulm (5e), est depuis juin 1915 affectée au culte maronite : catholique oriental de tradition antiochienne syriaque de saint Maroun (mort vers 421).
C’est l’ancienne chapelle de l’école Sainte-Geneviève des Jésuites, inaugurée en 1894 et confisquée d’après les lois de 1901.
De son origine, elle conserve son architecture néo gothique, œuvre de Jules Astruc, et un ensemble de vitraux d’Émile Hirsch. Le foyer Franco-libanais construit en 1963 rend l’église invisible depuis la rue.
Au niveau des fenêtres hautes, pour les 13 verrières d’origine, chaque lancette est illustrée d’un personnage grandeur nature, soit 30 personnages, avec des scènes de la vie du personnage.
Le chœur a conservé l’ancien autel, orné sur le devant d’une mise au tombeau et au revers de plusieurs symboles tirés des litanies de la Vierge. La nappe d’autel est décorée de symboles et d’inscriptions brodées.
Les vitraux modernes ont été réalisés par la maison Philippe Andrieux en 1993-1994 et représentent des saints maronites : saint Maroun, saint Ephrem, saint Charbel, sainte Thècle, sainte Marina, sainte Rafka) et aussi Notre-Dame du Liban, qui a une place toute spéciale.
Plusieurs de ces saints sont encore présents sous forme d’icônes en divers endroits.
L’Église maronite est patriarcale, parce que, de droit propre, elle est gouvernée collégialement par le Synode des évêques maronites sous la présidence du Patriarche. Depuis les origines elle est catholique, en communion avec le Pape. Riche de ses rites, de sa tradition, de sa langue, de son histoire, elle demeure fortement attachée à la terre du Liban où elle s’est développée.