Quelles limites éthiques à la fulgurante progression médicale ?
Dans un monde où la technique triomphante semble être en passe de gouverner nos vies, quelle place accorder à la volonté humaine ?
Collèges des Bernardins 20 rue de Poissy, 75005 Paris 75005 Paris
Faut-il imposer des règles éthiques strictes à la recherche médicale quitte à freiner ses potentialités ?
"Ne devrait-on pas affronter en amont des situations plus ou moins imminentes (sélection humaine, humanité augmentée, inégalités, etc.) plutôt que se préparer à constater encore une fois que la science est allée plus vite que l’éthique ? On ne construira pas une bioéthique d’apaisement en accordant les fantasmes des humains avec le désir de maîtrise des chercheurs et les projets des investisseurs."
Jacques Testart : « L’avis citoyen devrait être prépondérant dans la fabrication de la loi de bioéthique », Le Monde, 06/01/2018
Le progrès médical nous pousse à reconsidérer les principes moraux qui ont jusque-là dirigé nos sociétés. Faut-il par exemple accepter la modification génétique d’embryons humains ? La procréation médicalement assistée doit-elle être autorisée à toutes les femmes ? Peut-on délibérément abréger l’existence d’un patient qui souhaite mourir plus vite ? Comment préserver la confidentialité des données médicales des patients à l’heure du « big data » ?
En collaboration avec les étudiants des classes préparatoires de l’ENC Blomet
Avec : Didier Truchet Professeur émérite en droit public, Université Paris II Panthéon-Assas