Théâtre "Et Dieu créa le sport"
Cette pièce pleine d’humour et de profondeur a été créée à l’occasion de l’année 2024 consacrée au sport en France ! Ne ratez pas les 3 représentations données à l’Espace Bernanos ! de belles soirées en perspective .
Espace Bernanos 4 rue du Havre, 75009 Paris 75009 Paris
"Le sport s’apparente à un combat spirituel. Est-ce un hasard si saint Paul prend la métaphore de l’athlète pour « motiver » le chrétien exactement comme un entraîneur cherche à stimuler ses joueurs ?"
Le Pitch
Cinq anges sont envoyés par Dieu sur la terre pour essayer de régler le problème de la paix. Ils vont essayer d’insuffler un nouveau langage qui passera par le corps des hommes trop souvent soumis à la violence. Naissent alors des sports qui sont autant de tentatives de pacifier les corps. Mais les anges vont devoir se mettre d’accord entre eux pour que la paix soit effective et durable...
– Compagnie Le Saut du Tremplin avec :
Alexis Chevalier, Marguerite Kloeckner, Sibylle de Montigny, Grégoire Roqueplo, Thibault Truffert
– Société de production de spectacles Alboflède
– Avec la voix de Nelson Monfort
Prochaines représentations :
– Lundi 5 aout et mardi 6 août à 20h
– Espace Bernanos - 4 Rue du Havre, 75009 Paris (Auditorium)
- Tarifs : Entrée 20 € / tarif réduit : 14 €
Pourquoi ce thème ?
Comment sont nés les sports ? Cette question enfantine dépasse bien le cadre de l’anecdote historique. Pourquoi consacrer autant de temps à quelque chose qui paraît si inutile ? C’est de cela que nous voulons parler. Non pas en discutant du sexe des anges, mais en donnant aux anges un corps et une mission. Celle de faire la paix. Le combat des anges est double. C’est d’abord le combat du corps contre sa propre force d’inertie, contre ses accès de violence, contre ses passions tristes, contre les violences qui le traversent.
En cela, le sport s’apparente à un combat spirituel. Est-ce un hasard si Paul prend la métaphore de l’athlète pour « motiver » le chrétien exactement comme un entraîneur cherche à stimuler ses joueurs ? Mais le sport nous révèle une autre dimension. Il nous offre dans chacune de ses disciplines, des microcosmes, au sens propre du terme, des petits mondes, régis par des règles, mus par des dynamiques qui leur sont propres, mouvementés par des affrontements internes, soumis à des pressions humaines, financières, sujets à la tricherie humaine, les autres que la traduction sportive du mensonge.
Ces microcosmes sont des concentrés de vie, des accélérateurs d’émotions. On pourrait les comparer à des
pèlerinages : l’homme y vit plus intensément, il affronte physiquement et mentalement en un temps restreint ce qu’une vie entière peut lui réserver d’épreuves. Le but n’est finalement pas l’arrivée, le but est dans la démarche elle- même. Le sport, langage des corps qui par son universalité nous fait descendre de la tour de Babel, prend donc une dimension religieuse. Il nous apparaît judicieux de questionner le sport par le comique, forme artistique tellement encline à l’interrogation.