Une situation grave a été portée à votre connaissance, ou alors vous soupçonnez une situation anormale avec un jeune : abus, atteintes ou agression sexuelle sur mineur ou entre mineurs. Qu’il s’agisse d’un jeune dont vous êtes directement responsable (centre d’accueil, catéchisme...) ou d’un autre jeune, vous devez réagir. |
---|
Vous avez besoin d’aide pour éviter le passage à l’acte ? Cliquez ici !
Cette agression concerne un jeune mineur à l’heure actuelle.
En France comme dans la plupart des pays, obtenir une faveur sexuelle en utilisant la force physique ou la pression morale est illégal, que l’on soit mineur ou majeur, et relève de l’agression. Aucun adulte ne peut avoir une relation sexuelle avec un mineur de moins de 15 ans, même s’il a l’air d’accord. Aucun adulte ne peut avoir une relation sexuelle avec un mineur de 15 à 18 ans s’il existe entre eux un rapport d’autorité : professeur, coach, aumônier, moniteur, surveillant... Cela sera aussi considéré comme de la pédocriminalité. En plus des atteintes sexuelles directes, la loi interdit la corruption de mineur (par exemple, faire visionner à un mineur un film pornographique) et d’enregistrer, de partager ou de montrer des images, films et sons pornographique impliquant un mineur ou une personne ressemblant à un mineur.
Vous êtes un adulte de confiance !
Si vous avez connaissance d’un abus sexuel, il faut absolument le révéler pour protéger la victime que vous connaissez, et pour protéger les potentielles victimes futures. Les personnes qui se rendent coupables d’agressions sexuelles peuvent récidiver si on ne fait rien. Si ce jeune s’est confié à vous en vous demandant de ne pas répéter sa confidence, ce n’est pas faillir à sa confiance que de réagir sereinement, mais au contraire vous situer en adulte responsable.
- Accueillez sa parole, sans la remettre en cause, même si ce qu’il vous dit paraît improbable.
- Notez par écrit les propos recueillis.
- Parlez-en à votre responsable hiérarchique immédiatement ou directement à son supérieur hiérarchique.
- En fonction de la gravité de la situation, vous ne devez pas hésiter à porter plainte.
Appelez la police (17) ou le 119
On ne pourra jamais vous reprocher d’avoir porté plainte si vous pensez qu’un enfant est en danger. Si vous avez simplement besoin de conseils ou d’un avis extérieur, vous pouvez appeler le 119, un numéro spécial pour le cas où un mineur traverse une situation dangereuse ou problématique. La personne à qui vous parlerez vous conseillera. C’est un numéro gratuit, anonyme, ouvert 7 jours/7 et 24h/24.
N’hésitez pas à visiter le site internet du 119 pour en savoir plus : allo119.gouv.fr
Il faut signaler même si ces actes se sont passés il y a longtemps
Un adulte se confie à vous en vous racontant quelque chose qui lui est arrivé lorsqu’il était mineur ? Vous-même, vous êtes concerné par cette question ? Vous devez également en parler, prendre conseil et porter plainte. La question de savoir si un acte est prescrit dépend de nombreux paramètres : cela ne vous appartient pas. Il est toujours important de faire un signalement car certains prédateurs sont encore actifs longtemps après leurs premiers actes ou peuvent avoir eu des complices. Votre signalement permettra d’aider d’autres victimes et de soutenir le travail des enquêteurs, des services sociaux et de la justice.