J’ai besoin d’aide pour éviter le passage à l’acte
Le passage à l’acte n’est pas une fatalité. Chaque année, de nombreuses personnes choisissent de lutter contre des pulsions qui auraient pu les entraîner à faire du mal à des enfants et adolescents. En France, il est possible d’appeler un numéro vert pour se faire aider.
Ce spot de pub à destination des personnes qui ont une attirance pour les enfants et adolescents fait partie d’un dispositif de prévention mis au point par l’Allemagne. Cliquez ici pour en savoir plus : www.francetvinfo.fr/replay-magazine...
En France, il existe également un dispositif pour aider ces personnes à éviter le passage à l’acte.
Un numéro gratuit et confidentiel pour éviter le passage à l’acte
Le 0 806 23 10 63 est un numéro de téléphone unique et non surtaxé, national, destiné à l’évaluation et l’orientation si nécessaire des personnes attirées sexuellement par des enfants vers des dispositifs de soins adaptés.
L’objectif est la prévention des violences sexuelles sur mineur et cible les personnes qui demandent une aide afin de ne pas passer à l’acte.
Les personnes appelant ce numéro trouveront des conseils auprès de spécialistes (infirmier, psychologue ou psychiatre) et seront éventuellement redirigées vers des thérapies appropriées.
0 806 23 10 63
En savoir plus : www.ffcriavs.org/nos-actions/numero-unique/
Comment ça marche ?
Suite à un message d’accueil, l’appelant est aiguillé vers un interlocuteur sur le département de résidence (ou de naissance, le cas échéant) qu’il aura renseigné en tapant le numéro sur son clavier. Les répondants sont des secrétaires et les évaluateurs sont des soignants des CRIAVS formés à cette mission.
Qui porte ce dispositif ?
La Fédération Française des CRIAVS (FFCRIAVS) est à l’initiative de ce dispositif et de sa mise en œuvre, avec le soutien du Ministère des Solidarité et de la Santé (Secrétariat d’état à la protection de l’enfance), France Victime et la Fondation de France.
Qui se chargera de la prise en charge des appelants ?
Les CRIAVS s’appuient sur un réseau de soignants sur chacun de leur territoire pour organiser la prise en charge la plus adaptée à chaque situation. Un arbre décisionnel a été élaboré pour anticiper chaque situation.
L’appel est-il anonyme ?
L’appelant sera invité à donner un contact afin d’organiser son parcours de soin. Mais il n’en a pas l’obligation. Par ailleurs, ses données personnelles sont régies par les lois encadrant le secret professionnel.
Quels sont les horaires ?
S’appuyant sur les expériences européennes, le dispositif est ouvert en journée selon les horaires d’ouverture de chaque CRIAVS.
Quid des appels en dehors des horaires d’ouverture ?
Les appelants sont invités à se rapprocher des services d’urgences en fonction de leur situation : urgences médicales (15) ou services de police (17)
Comment sont traitées les urgences ?
Les crises suicidaires sont traitées en articulation avec les services d’urgences psychiatriques. Le danger imminent pour une victime justifie un signalement auprès du Procureur de la République en vertu des lois encadrant le secret et sa levée. Cette dernière situation n’est pas la cible du dispositif et les expériences européennes démontrent qu’elles ne se présentent que de façon exceptionnelle.
