Diocèse : bilan économique 2013

Paris Notre-Dame du 19 juin 2014

P. N.-D. – La réunion sur la vie économique du diocèse a été organisée, le mardi 17 juin. À cette occasion, un Panorama économique [1] a été publié. Sur le plan temporel, quel est le bilan de l’année 2013 ?

Philippe de Cuverville, économe diocésain, directeur général des affaires économiques.
© Agnès de Gélis

Philippe de Cuverville – 2013 est une année de transition sur le plan de l’organisation du diocèse. À mi-année, une partie importante des services temporels et pastoraux s’est regroupée rue du Cloître Notre- Dame (4e). Tout le monde n’a malheureusement pas pu se rassembler dans le même immeuble. Cependant, nous sommes pour la plupart assez proches de N.-D. de Paris. Ce nouvel aménagement permet de mieux travailler ensemble, de nous rencontrer et d’échanger, pour servir notre but qui est d’être tourné vers les paroisses et les services pour les accompagner dans l’annonce de l’Évangile sous toutes ses formes, et l’assistance aux plus démunis. Et, cela ne se fait pas sans moyens matériels et financiers. Il nous faut des locaux pour célébrer, loger nos clercs, agir, nous réunir, et des ressources financières que nous trouvons pour l’essentiel dans la générosité des fidèles, en premier lieu le denier de l’Église, les legs et donations, les offrandes diverses ou encore le casuel (baptême, mariage, etc.).

P. N.-D. – Comment ont évolué ces recettes liées à la générosité des fidèles en 2013 ?

P. D. C. – 2013 est une année contrastée. Côté nouvelles décevantes, j’observe que la générosité des fidèles, toutes recettes confondues, est en retrait. Le nombre de donateurs baisse de près de 2%, notamment à cause de leur vieillissement. C’est pourquoi nous travaillons beaucoup à sensibiliser nos jeunes générations. Pour autant, le montant total du denier continue de croître grâce à la hausse du don moyen. La générosité des fidèles représente 87%de nos ressources ! Bien sûr, nous continuons avec les paroisses à essayer de sécuriser un volant de recettes stables essentiellement immobilières (loyers, etc.), mais celles-ci représentent moins de 11 % de nos besoins financiers.

P. N.-D. - Comment s’annonce l’année 2014 ?

P. D. C. – Dans notre Église de Paris, nous terminons l’Année de l’appel et vivrons bientôt le temps important de mission de l’Avent 2014 voulue par le cardinal André Vingt-Trois. Ce sont des temps forts. Nous devrons pour cela mettre de nouveaux moyens au service de l’évangélisation. Nous devrons continuer à mobiliser dans les paroisses les chrétiens de tous les âges. Sans minimiser la formidable générosité à soutenir l’Église par le bénévolat et par les dons, nous savons cependant que nous sommes très dépendants du climat économique et de la fiscalité. Tant pour soutenir le culte (denier de l’Église, dons, casuels, etc.) que pour agir auprès des personnes démunies (Fondation Notre Dame Entraide, Fondation pour l’Insertion par le logement, Aux captifs la libération, etc.), ou pour agir dans les secteurs de la recherche, de la formation et de la communication (Collège des Bernardins, KTO, RND, etc.), il nous faudra continuer de stimuler nos bienfaiteurs et de faire preuve de créativité, et mobiliser les jeunes générations qui représentent notre avenir. C’est l’affaire de tous de comprendre et d’assimiler que rien ne se fait sans moyens. Nous sommes bien entendu confiants dans la Providence. Mais nous savons aussi que le Seigneur attend de nous que nous nous mobilisions et que rien ne se fera sans nous. • Propos recueillis par Céline Marcon

[1Retrouvez le document en ligne ou en appelant le 01 78 91 92 65.

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