Messe d’action de grâce du cardinal André Vingt-Trois
Le samedi 16 décembre 2017 à 10h30 à la cathédrale Notre-Dame de Paris, le cardinal André Vingt-Trois a célébré une messe d’action de grâce pour les douze ans d’épiscopat au service de l’Église à Paris.
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– Lire la prière d’action de grâce des fidèles.
– Lire le mot prononcé par le père Antoine d’Eudeville.
– Lire le mot prononcé par Mgr Pascal Gollnisch.
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– Lire l’article de Paris Notre-Dame.
Prière d’action de grâce des fidèles
Seigneur, le cardinal Vingt-Trois a enseigné et conduit ton Église à Paris pendant 12 ans. Il a éclairé de nombreux domaines de nos vies à partir de ta Parole. Gardant mémoire de ce qu’il nous a dit en ton nom, nous te louons et nous te supplions :
Pour le dynamisme de la vie paroissiale :
Dans une homélie en paroisse en 2008 : Nous avons reçu quantité de richesses et de force de toutes sortes de façons : par l’héritage de nos familles, par la présentation, la découverte, et l’intégration de l’Évangile, par la force aussi d’une vie communautaire avec les autres chrétiens. Toute cette richesse accumulée pendant des années, comment devient-elle une force pour nous et pour les autres ?
Nous te prions, Seigneur : ravive en nous cette dynamique de la foi, fais-nous éprouver la richesse que nous avons reçue, mets en notre cœur le désir de faire fructifier ce trésor et de le partager.
Pour la fécondité des Fraternités missionnaires des prêtres pour la Ville :
En parlant aux prêtres des FMPV : Nous devons être aujourd’hui les prophètes de la Bonne Nouvelle à l’égard d’hommes et de femmes qui ne l’ont jamais entendue. C’est pourquoi les prêtres qui sont les pasteurs de ces communautés chrétiennes ne sont pas envoyés pour être les gérants d’une vie communautaire qui cherche à subsister sur elle-même vaille que vaille. Ils sont envoyés pour stimuler et dynamiser la force missionnaire de toute la communauté et pour l’aider à mieux percevoir qu’elle ne peut atteindre sa plénitude qu’en sortant de ses propres limites.
Seigneur, nous te rendons grâce pour le témoignage rendu à l’Évangile à travers toutes les communautés chrétiennes d’Ile-de-France. Nous te remercions pour ceux qui sont les animateurs de la mission de l’Église à l’égard du monde qui nous entoure. Renouvelle sans cesse, nous t’en prions, la ferveur, le dynamisme et l’enthousiasme que ton Esprit suscite et entretient dans nos communautés et en chacun.
Pour le service du collège des Bernardins :
À l’occasion des 10 ans du Collège [1] : Par notre volonté persévérante d’entrer en relation avec nos contemporains, nous mettons notre patrimoine culturel et spirituel au service de l’avènement d’une culture et d’une vie sociale qui respectent l’éminente dignité de l’homme ».
Que la vision ainsi définie anime toujours l’engagement de ceux qui servent le collège des Bernardins. Permets, Seigneur, que le collège témoigne au long des années de la volonté résolue de notre Église d’être présente dans notre monde, attentive à ses souffrances et porteuse d’espérance.
Pour les nouveaux baptisés et les catéchumènes et tous ceux qui entrent dans la foi chrétienne :
Un dimanche de Carême 2014 en célébrant un scrutin : Que la vie serait changée, que la vie serait plus belle, si en voyant vivre les chrétiens que nous sommes, ceux qui sont autour de nous pouvaient se dire : comme je voudrais vivre comme eux ! Comme leur vie me paraît plus belle ! Comme leur lumière éclaire les ténèbres qui nous entourent ! Comme leur présence est une espérance, non seulement pour eux, mais pour tous ceux qui sont avec eux !
Donne-nous, Seigneur, d’accueillir cette lumière avec joie pour que, comme nous dit saint Paul, la réalité apparaisse grâce à la lumière et que tout ce qui apparaît ainsi devienne lumière (Ep 5, 13-14).
Donne-nous, Seigneur, d’être cette lumière pour le monde.
Pour les paroissiens venus d’autres pays et pour l’unité de nos communautés :
En ouvrant un comité diocésain d’orientation pastorale en 2014 [2] : Il ne s’agit pas d’accueillir simplement des étrangers, mais de prendre conscience que, dans nos communautés chrétiennes, sont présents des femmes et des hommes porteurs d’une culture, qui n’est pas forcément notre culture la plus répandue, qui sont porteurs d’une expérience de foi, d’une expérience d’Église qui ne correspond pas forcément non plus à notre expérience d’Église. Ils ont une approche et une manière de comprendre la foi et la vie chrétienne qui a son originalité. L’accueil que nos communautés veulent vivre à l’égard de ces personnes ne doit pas les amener à être comme nous !
Rends-nous capables, Seigneur, de reconnaître l’originalité de nos expériences de foi, de nous enrichir de la vie chrétienne des uns et des autres, de nous laisser instruire par nos manières diverses de comprendre l’existence et la foi.
Pour les jeunes étudiants et adultes :
Dans une catéchèse aux jeunes d’Even en 2015 [3] : « Nous voulons être chrétiens, nous voulons être disciples du Christ, mais dans cette volonté, nous éprouvons qu’il y a d’autres séductions dans notre vie. Qu’est-ce qui va faire basculer la liberté ? (…)
L’Esprit du Christ qui habite en nos cœurs par la foi, comme nous dit saint Paul, nous fait comprendre que la vie chrétienne est une vie de liberté. »
Etudiants et jeunes professionnels de Paris, nous rendons grâce à Dieu pour l’éducation à la liberté que recevons en abondance à travers les aumôneries étudiantes, le parcours EVEN, et tous les groupes de prière et de formation, de service et de mission, dans lesquels nous sommes affermis dans la foi. Donne-nous, Seigneur, de vivre toujours davantage de la charité fraternelle et d’apprendre à rendre raison au milieu des hommes de l’espérance qui est en nous, nous t’en prions.
Pour le renouvellement de la charité des chrétiens :
Dans une homélie de 2016 : Aussi, notre motivation et notre détermination pour nous mettre au service des pauvres ne sont pas simplement la mise en œuvre d’une générosité sociale qui est nécessaire, elles sont la mise en pratique d’un acte de foi dans les pauvres que Dieu nous envoie. C’est le visage du Christ lui-même qui est présenté à nos yeux. Nous ne pouvons pas nous dire chrétiens et détourner notre regard de la face du Christ telle qu’elle se présente dans ces pauvres. Nous ne pouvons pas nous dire disciples de Jésus et renoncer à faire quelque chose pour les pauvres, car en faisant quelque chose pour les pauvres, nous faisons quelque chose pour le Christ.
Comme nous le demandent les pauvres, Seigneur donne nous l’audace d’ouvrir plus grand les portes de nos Eglises, et de permettre aux plus petits d’être au cœur de nos assemblées.
Pour ceux qui se préparent au mariage et pour ceux qui les accompagnent :
Lors des rassemblements des équipes de préparation au mariage en 2016 et 2017 : Les principaux acteurs de la préparation au mariage ce sont les conjoints eux-mêmes. Le temps de la préparation au mariage est donné à ceux qui se marient pour vivre un chemin. Tout l’art de la préparation au mariage réside dans la capacité de susciter le dynamisme propre des gens et de les accompagner dans le travail qu’ils ont à mettre en œuvre.
La préparation au mariage n’est pas d’abord une question de procédure technique, c’est d’abord une question de regard de foi sur une réalité que nous ne possédons pas.
Nous te rendons grâce, Seigneur, de susciter aujourd’hui en 2017, des hommes et des femmes qui ne se contentent pas de s’aimer de façon épisodique ni de vivoter ensemble mais qui souhaitent s’engager sérieusement pour toujours et font appel à l’Église pour être témoin de cet engagement. Eclaire et fortifie ceux qui participent à la mission exaltante de contribuer à l’action mystérieuse de ta grâce qui transforme le cœur des hommes et des femmes.
Pour les responsables politiques et pour l’unité de notre pays :
Dans une homélie pour la messe de rentrée des parlementaires : Beaucoup de nos contemporains se révèlent atteints par le scepticisme ou le cynisme : à quoi bon proposer et choisir des solutions, s’il n’y a rien à faire… puisque, en tout état de cause, cela ne changera rien… Dans ce contexte, c’est la grandeur et le mérite de celles et de ceux qui se proposent à nos suffrages que de relever les défis du temps présent et de s’employer à proposer des remèdes.
Il me semble que ce courage de la vérité qui seule peut rendre l’espérance demande une lucidité et un désintéressement particuliers. Seul ce courage permet d’échapper à la démagogie et d’affronter les problèmes réels sans les contourner.
Avant d’être ailleurs, les solutions sont en nous. C’est au prix de cette confrontation à la vérité que nous pouvons retrouver une véritable solidarité qui soit le ciment de notre société.
Donne-nous, Seigneur, le courage de reconnaître et d’avouer que la situation du monde ne devient meilleure que si l’homme lui-même devient meilleur. Que ton Esprit-Saint approfondisse dans le cœur des responsables politiques et sociaux le sens de la vérité et le désir de devenir meilleurs. Qu’il nous donne à tous le courage d’affronter les réalités et de servir l’unité de notre nation.
Pour les prêtres et les diacres et pour les vocations dans notre Église diocésaine :
Lors des ordinations sacerdotales de 2013 : Tous les baptisés, confirmés dans l’Esprit Saint, sont appelés à vivre la mission de l’Église et nous nous réjouissons de voir comment les catholiques de Paris répondent aujourd’hui à cet appel. Ce dynamisme de notre Église dépend de la vitalité de chacune de nos communautés et de l’implication de chaque chrétien dans la mission de l’Église. Mais nous savons qu’il a aussi besoin des diacres et des prêtres, qui sont directement associés à l’archevêque pour être les garants et les animateurs de l’annonce de l’Évangile.
Donne-ton Esprit Saint, Seigneur, aux prêtres et aux diacres, pour qu’ils vivent leur mission dans un don d’eux-mêmes sans retour et une communion toujours plus étroite entre eux. Soutien les prêtres âgés ou malades. Nous te prions aussi pour les hommes que tu appelles à Paris à te servir comme prêtre ou comme diacre : qu’ils avancent sans crainte pour te répondre, qu’ils trouvent autour d’eux encouragement et soutien et qu’ils connaissent la joie des bons serviteurs.
Pour les chrétiens d’Orient, pour leurs Églises en notre pays et pour la paix et la justice au Proche et au Moyen Orient :
Au moment du synode sur l’avenir des Églises d’Orient en octobre 2010 : Les Églises orientales ont une conscience plus vive de l’actualité de la tradition ancienne dans leur catéchèse, prédication, liturgie ; elles sont témoins de la continuité de la tradition catholique.
Il ne faut pas que la différence de tradition liturgique soit une frontière et un obstacle à la solidarité entre chrétiens, il faut que ce soit une richesse.
Il faut que les chrétiens orientaux, jeunes et moins jeunes, vivant dans nos pays soient profondément fidèles à leurs Églises, profondément fidèles à leurs cultures ; qu’ils ne se laissent pas complètement absorber par la culture occidentale. Ils viennent de pays où les relations humaines sont plus riches qu’elles ne le sont chez nous, où les solidarités sont plus concrètes que chez nous ; il faut qu’ils gardent ces relations humaines et ces solidarités et ne se laissent pas complètement pomper par l’individualisme et l’indifférence.
Seigneur, nous te prions : que les communautés latines soient des lieux d’accueil et de soutien pour ceux qui ont dû quitter leur terre ancestrale ; que les fidèles des Églises d’Orient fassent briller les richesses de leurs traditions liturgiques et spirituelles et renouvellent dans notre pays le sens des relations humaines et des solidarités concrètes.
Mot prononcé par le père Antoine d’Eudeville
Le père Antoine d’Eudeville était vice-président du conseil presbytéral jusqu’à la nomination du nouvel archevêque.
Cher Monseigneur, Monsieur le Cardinal,
Ces quelques mots vous sont adressés au nom de tous mes frères prêtres. L’un deux me disait justement au moment d’entrer dans la cathédrale : « On l’aime notre archevêque ! »
On raconte cette confidence du bon Pape Jean que pendant plusieurs jours après son élection il ne parvenait plus à dormir. Et puis un soir dans sa prière comme une voix intérieure : « Angelo, tu n’es que Pape ! ». Alors il retrouva le sommeil. Monseigneur, avez-vous jamais eu du mal à dormir, nous ne savons, mais après tout vous n’étiez que l’Archevêque de Paris. D’ailleurs comme vous le disiez récemment vous-mêmes : « le vrai patron de l’Eglise de Paris c’est Dieu ! ». Il reste que vous avez été quand même Archevêque, Métropolite, Ordinaire des catholiques Orientaux, pendant 6 ans Président de la Conférence des Évêques de France, membre de plusieurs congrégations vaticanes, Président délégué du Synode pour la famille, et d’autres choses encore... Rien que l’énumération a quelque chose de fatigant... « Bon… on fera ce qu’on pourra… ! »… Avec le recul, au bout de ces années d’épiscopat on peut dire qu’à bien égards, et avec la grâce de Dieu, vous avez pu !
Vous demeurez un homme réservé, peu disert sur vous-mêmes. Alors pour parler un peu de vous, permettez-nous de nous référer à quelques figures dont vous avez eu une belle part d’esprit, comme Élisée a eu part à l’esprit d’Élie.
Au Sinaï, Moïse avait reçu de dialoguer dans l’intimité avec le Très-Haut, pour transmettre sa Loi, au Mont Nebo, pour donner au peuple une vision d’espérance. Votre intimité avec le Seigneur reste votre secret, mais de l’espérance fondée en Lui vous avez su témoigner, tant avec conviction qu’avec cette discrète retenue qui sied aux choses les plus précieuses. « Sois fort et prend courage ! ». Cette parole adressée à Josué : il nous semble que vous l’avez particulièrement vécue tout au long de ces années de ministère épiscopal, avec cette charge objectivement si lourde, et tant de défis dont nous ne sommes que partiellement conscients. Mais vous n’étiez pas seul assurément !... « Donne-moi la Sagesse assise auprès de toi ». Cette prière du roi Salomon, aura-t-elle été la vôtre ? En tous cas, le Très-Haut semble bien vous avoir doté d’une double part de sagesse pour gouverner, discerner les enjeux profonds, trancher dans certaines situations, encourager, risquer, faire confiance.
Et en même temps, il y a chez vous quelque chose de ce roi de l’Ecclésiaste qui ne se berce d’aucune illusion sur la part de vanité dans ce qui fait la trame de ce monde, et sur les méandres du cœur de l’homme qui a tant besoin d’être sauvé. Est-ce cela qui vous donnait ce recul parfois déconcertant par rapport aux événements du monde ou de la vie de l’Eglise ? Et pourtant ce recul n’était pas synonyme de regard désabusé ni posture de repli attentiste. Jamais vous n’avez hésité à entrer, quand il le fallait, dans la mêlée des enjeux de ce monde et ce par vos prises de paroles et exhortations aux accents prophétiques : changer de style de vie, oser l’accueil de l’immigré, être une Eglise pour la multitude, cheminer avec les plus fragiles, défendre la vie, porter l’Évangile à ceux qui n’attendent rien de nous, croire en la jeunesse, répondre à l’appel du Christ… On dit parfois que pour anticiper le calendrier du Pape, on pouvait consulter l’agenda du Cardinal…
Pour conclure, en ce temps de l’Avent nous voudrions évoquer la figure de Jean-Baptiste. Depuis son plus jeune âge il avait été choisi et saisi par la joie du Christ. Son style de vie était austère, car il demeurait centré sur l’essentiel : être fidèle à sa vocation de Précurseur. Et il donna de lui-même ce témoignage : « Celui qui a l’Épouse est l’Époux. Quant à l’ami de l’Époux, il se tient là, il écoute, et la voix de l’Époux le comble de joie. Telle est ma joie, elle est parfaite. Il faut qu’il grandisse et que moi je diminue. »
Cher Père, pour beaucoup d’entre nous vous aurez été un témoin de cette amitié de l’Époux et un modèle de zèle au service de l’Église, son Épouse. Soyez profondément remercié pour votre généreux don de vous-même dans la mission qui vous fut confiée au long de toutes ces années de ministère. Que le Seigneur vous comble, dans votre nouvelle vie désormais, des joies de son amitié fidèle.
Merci, Monsieur le Cardinal, merci cher Père ! Nous prierons pour vous.
Mot prononcé par Mgr Pascal Gollnisch
Mgr Pascal Gollnisch est vicaire général de l’ordinariat pour les catholiques orientaux dont le cardinal André Vingt-Trois était aussi l’ordinaire en France.
Père, on m’a demandé d’ajouter quelques mots, après ce qui vient d’être si bien dit auquel nous nous associons tous. En devenant archevêque de Paris, vous êtes également devenu ordinaire pour les catholiques orientaux de France qui n’ont pas d’évêque particulier. Vous l’avez dit vous-même à Lourdes il y a quelques semaines, « l’ordinaire de ceux qui n’ont pas d’ordinaire ». A ce ministère vous avez bien voulu associer Mgr Bressolette puis moi-même comme vicaire général. Votre ministère comme ordinaire pour les orientaux est parfois mal connu. Certains iraient jusqu’à dire qu’il est complexe. Vous avez su nous apporter votre capacité de clairvoyance, vous nous avez aidé à distinguer l’essentiel de l’accessoire comme vous savez le faire souvent et apporter de la sérénité dans cet univers quelque peu bouillonnant. Vous avez accueilli de nombreux évêques et de nombreux patriarches orientaux dans cette cathédrale. Vous avez été le vice-président du synode romain pour les églises du Moyen-Orient et vous avez accompagné au Liban le pape Benoît XVI qui a remis aux évêques de l’Orient son exhortation post synodale. Vous avez encouragé la création du diocèse maronite et vous avez soutenu la création de l’église chaldéenne d’Arnouville dans le diocèse de Pontoise. Vous êtes membre de la congrégation romaine pour les églises orientales et j’espère que vous le demeurerez comme cardinal. Aussi, pour tout cela, pour ces visites que vous avez accomplies dans les paroisses orientales – les dernières étaient à la paroisse roumaine et la paroisse grecque-melkite à côté d’ici à Saint Julien le Pauvre – nous voulons simplement et fortement vous dire que les prêtres et les fidèles des églises orientales qui sont en France se joignent à votre action de grâces et à l’action de grâces de tout le diocèse de Paris. Et puis on me pardonnera de souligner votre attention bienveillante pour l’Œuvre d’Orient dont vous êtes l’évêque référent. Merci Père.