Théâtre “Dans 5 heures, conversion d’un condamné”
Les Bernardins accueillent le seul-en-scène de Fitzgerald Berthon « Dans 5 heures », entre théâtre et krump, basé sur les écrits carcéraux de Jacques Fesch, condamné à mort en 1957. La représentati...
Collège des Bernardins 20 Rue de Poissy, 75005 Paris, France 75005 Paris
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Jacques Fesch :
En 1957, Jacques Fesch, 27 ans, estcondamné à mort. Dans sa cellule, il fera l’expérience d’une rencontreintérieure bouleversante.
Sur un plateau nu, un seul élément de décor : une cellule, marquée au solpar un rectangle blanc de deux mètres par cinq, soit 10 m2. La même superficieque la cellule de Jacques Fesch à la prison de la Santé. Basé sur ses écritscarcéraux, « Dans 5 heures » est un seul-en-scène qui explore ce parcourssaisissant des ténèbres à la lumière, à travers le cœur et le corps. Il inviteles spectateurs à voir et à toucher du doigt l’expérience d’un enfermementcomplet. Cette cage si exiguë pour un être humain, cet espace limité, fini...dans lequel l’infini va surgir.
#### Avec Fitzgerald Berthon
Dans une scénographie épurée élaborée en collaboration avec Vincent Joncquez et Jann Gallois, et accompagné par la musique envoûtante de Nils Frahm, Fitzgerald Berthon incarne le rôle de Jacques Fesch. Ce spectacle en solo, inspiré exclusivement de ses écrits carcéraux immerge le spectateur dans le voyage intérieur de Fesch.
Diplômé de l’Ecole Supérieur d’Art Dramatique de la ville de Paris en 2012, Fitzgerald Berthon a joué depuis dans une douzaine de spectacles, issus du répertoire classique (Thomas Diafoirus dans Le Malade imaginaire, Sganarelle dans Dom Juan, Mercutio dans Roméo et Juliette, Brutus dans Jules César) ou contemporain (textes de D. Greig, L. Bazin, S. Mordy). Depuis mai 2016, il joue dans un spectacle en solo sur la vie de Charles de Foucauld (1858-1916), mis en scène et accompagné au hang (percussion) par Francesco Agnello. Une cinquantaine de représentations ont été données en France et à l’étranger.
#### Exergue
*“ Une main puissante m’a retourné. Où est-elle, que m’a-t-elle fait ? Je ne sais, car son action n’est pas comme celle des hommes : elle est insaisissable et elle est efficace ; elle me contraint et je suis libre, elle transforme mon être et je n’ai pourtant pas cessé de devenir ce que je suis. ”* (Jacques Fesch au frère Thomas, 11 février 1956).
« Au départ de ce seul en scène, il y a bien le désir de faire entendre cette voix qui surgit des enfers, comme un bouleversant cri de vie. Puis jaillit immédiatement l’évidence de lui donner un corps et de le faire danser : mêler le théâtre et la danse. Dans cette histoire il est d’abord question de douleur et de violence. Une violence subie et exercée. Lorsque je me suis plongé dans le drame initial de Jacques Fesch, il m’a semblé évident que le Krump6 pourrait l’incarner » Fitzgerald Berthon
La presse en parle :
« Dans ce spectacle qui fait appel aussi à la danse, Fitzgerald Berthon réalise surtout une performance sensible. » L’Humanité
« Un spectacle extrêmement émouvant et beau. L’esthétique porte et accompagne une dimension spirituelle très forte, tout en laissant la liberté d’accueil au spectateur par une mise en scène soignée et intelligente. » Solaé, France Culture
« Un seul en scène époustouflant. » Le Figaro magazine
https://www.collegedesbernardins.fr/agenda/dans-5-heures-conversion-dun-condamne---theatre