Miserere - Allegri, Hersant, Scarlatti
À la charnière des XVIe et XVIIe siècles, le « premier baroque », le fameux Seicento, introduit dans les pratiques musicales une modernité marquant la naissance du chant soliste et de l’opéra.
Cathédrale Notre-Dame de Paris 6 parvis Notre-Dame, 75004 Paris, 75004 Paris
À la charnière des XVIe et XVIIe siècles, le « premier baroque », le fameux Seicento, introduit dans les pratiques musicales une modernité marquant la naissance du chant soliste et de l’opéra. Toutefois, les grands maîtres ne renoncent nullement à la polyphonie héritée de la Renaissance : au contraire, ils s’en emparent pour la revivifier avec un langage poétique d’une intensité nouvelle.
Dans le sillage de Monteverdi, le grand précurseur, des compositeurs vont livrer des œuvres hautement contrapuntiques et expressives : Antonio Lotti et son Crucifixus à 8 voix, Domenico Scarlatti et le Stabat Mater à 10 voix. L’ouvrage le plus universellement connu demeure le Miserere de Gregorio Allegri : la légende affirme que, conscient de sa beauté incomparable, le Vatican interdit formellement toute copie de la partition dans le but d’en conserver l’usage exclusif.
En grand connaisseur de la musique ancienne, Philippe Hersant rend hommage à ces chefs-d’œuvre avec un Aus Tiefer Not qui utilise la traduction allemande de l’hymne De profundis.
Programme
Claudio Monteverdi (1567-1643)
Adoramus te
Salve Regina secondo
Antonio Lotti (1667-1740)
Crucifixus à 8 voix
Philippe Hersant (*1948)
Aus Tiefer Not
Gregorio Allegri (1582-1652)
Miserere
Domenico Scarlatti (1685-1757)
Stabat Mater à 10 voix
Distribution
Maîtrise Notre-Dame de Paris
Lucile Boulanger, viole de gambe
Yves Castagnet, orgue
Henri Chalet, direction
Réservation en ligne uniquement