La Maison Saint Augustin (MSA) ou le discernement vraiment libre de la vocation

La Maison Saint Augustin (MSA) est une année de fondation spirituelle du diocèse de Paris, année de discernement et de formation en vue du ministère de prêtre diocésain. Elle précède l’entrée au Séminaire. Depuis la fondation par le cardinal Lustiger en septembre 1984, près de cinq cents jeunes ont vécu cette année. Un bon nombre d’entre eux sont aujourd’hui prêtres à Paris ou dans d’autres diocèses. Simon témoigne de son année à la MSA.

Témoignage
par Simon Fornier de Violet

La Maison Saint Augustin est un nom que les parisiens qui réfléchissent au sacerdoce connaissent bien. Étape obligatoire avant le séminaire, sa durée conséquente – un an – souligne qu’elle n’est pas qu’une simple retraite de formalité, mais bien un véritable engagement. Cette année, en un mot, est une véritable initiation qui permet une découverte ou un approfondissement dans la foi de trois domaines : la prière, le service et la communauté. Les trois sont étroitement liés et permettent, s’ils sont abordés avec un cœur ouvert et persévérant, d’accomplir l’objectif de la MSA : le discernement vraiment libre de la vocation, et le choix nécessaire qui en découle.

Dans la prière, les offices (trois par jour), la messe quotidienne, l’oraison, les chapelets et surtout la lecture continue de l’intégralité de la Bible en un an, permettent de connaitre Dieu mieux que n’importe quel autre système – et de se connaitre soi-même en profondeur. L’augustinien, entouré par le père spirituel, le supérieur et quelques cours, reçoit la structure efficace dont il a besoin pour assurer le service, le deuxième pilier. Tâches ménagères, visites d’hôpitaux et un long stage auprès des plus faibles dans l’association de l’Arche forment la volonté et élargissent le cœur vers celui qui n’est pas moi. Enfin, la vie en communauté enseigne patience, honnêteté et offre surtout des moments de joie insoupçonnables.

Il faut attendre le séminaire pour sonder la vraie richesse et la grande nécessité de l’année de fondation spirituelle. Pas seulement pour apprendre à quitter son ancienne vie, mais pour pleinement s’offrir à Dieu de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa force. Et l’Église sait nous ouvrir à l’immense diversité qui se cache derrière ce terme de « service » en vue du sacerdoce, d’une façon souvent neuve et inattendue.

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