Mission d’été dans un village de France !
Depuis 2017, les Laveurs de Pieds sont accueillis par le Père Christophe Disdier-Chave et ses paroissiens à Forcalquier dans le diocèse de Digne, pour une semaine missionnaire. Trois d’entre eux témoignent.
Justin L.P
Nous étions en grande joie car nous avons marché sur le même chemin, recherché la même vérité, et partagé la même vie, c’est à dire le Christ. Nous avons transmis cette joie du Christ aux paroissiens, aux personnes âgées, et à tous les habitants de la ville de Forcalquier.
Dominique, L.P
Pour ma 2ème participation à la mission d’été, je me suis sentie inviter à accepter les événements tels quels avec joie et sans contraintes. Programme établi, programme à suivre ! Un quotidien ponctué par la prière commune, pas toujours au goût de tous mais acceptée et pratiquée. " Dire non pour finalement le faire plutôt qu’accepter pour ne pas l’accomplir" : ceci me rappelle un passage de l’Écriture de notre Seigneur Jésus-Christ et ses paraboles ! Prière qui a été pour moi la sève de cette mission.
Mission qui s’est soldée par de belles rencontres. Avec une 1ère personne lors d’une mission en binôme, avec qui nous avons échangé sur ses pèlerinages aux sanctuaires de Paris, et nous nous sommes confiées mutuellement aux prières des unes et des autres ; puis une 2ème rencontre timide avec une personne accueillante, ouverte et à l’écoute malgré la barrière de la langue, qui a répondu positivement à l’invitation par sa présence avec quelques membres de sa famille à la soirée louange, à la marche priante reliant quelques chapelles de Forcalquier malgré sa béquille et à la messe dominicale marquant la fin de mission.
Que le Seigneur fructifie en nous ce qu’il a commencé, et chasse au loin ce qui ne provient de Lui. Amen !
Alex, L.P
A première vue on est tenté de penser que c’est la même mission tous les ans. Mais de nouvelles difficultés apparaissent chaque fois, y compris sur le plan de l’organisation. Le Saint Esprit parvient à trouver les solutions, tout en rappelant que c’est la mission de Dieu et non la nôtre. Il souffle aussi au cœur le « lâcher prise » et la confiance en Dieu.
Une fois, « un peu » dépouillés de nous-même, nous pouvons moins freiner l’action de Dieu en nous. Jeudi, avec Dominique nous étions aussi dépouillés de notre élan missionnaire habituel. Pour une première fois nous étions vraiment démotivés. Mais on s’est efforcé à aller dans la rue. On va entre autres discuter avec Christophe et ses amis. Le vendredi soir avec Dom, on était à l’entrée de la cathédrale quand Christophe, puis un de ses amis nous ont rejoint. Assis au sol à l’entrée de la cathédrale avec nos nouveaux amis, nous avons discuté pendant tout le concert. L’histoire de Christophe et sa personnalité me marquent beaucoup. Quand il m’a dit « tu écoutes trop ta tête, écoute un peu ton cœur », je me suis senti évangélisé.
A la maison de retraite Lou Seren vendredi et à la demande appuyée de la responsable (non chrétienne) de la première équipe d’infirmières, nous avons fait un mini concert (de chants religieux) à son équipe, car elle ne sera pas présente lors du concert donné aux résidents le samedi.
Dans le train du retour, nous avions cédé la place supplémentaire qui nous restait à Aicha une musulmane non pratiquante. Durant le trajet de trois heures, Samuel et Maylis lui ont parlé du Christ qu’elle ne connaissait pas et lui ont remis un nouveau testament avec des passages surlignés. J’en suis émerveillé. C’était MA JOIE de la mission, même si ce n’était pas moi l’évangélisateur. Je me rends une nouvelle fois compte que c’est le Saint Esprit qui orchestre tout, en choisissant l’évangélisateur, l’évangélisé (nous avions eu plusieurs contacts pour le billet, mais c’est Aicha qui a finalement confirmé le désir de le prendre) et ce qu’il faut annoncer.
« Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux » Lc 10,20.