Cycle 2009

12ème cycle Droit, Liberté et Foi
Tract Droit, Liberté et Foi 2009 « Droit, bonheur ? »


Mercredi 7, 14 et 21 octobre 2009

DROIT, BONHEUR ?

Droit, bonheur, ces deux notions semblent antinomiques et paraissent s’ignorer. La société idéale, utopique, ou prophétique du bonheur parfait et universel évolue en dehors du droit.

Mais le XVIIIème siècle vient marquer l’entrée du bonheur dans l’univers du droit : « Le bonheur est une idée neuve en Europe » dira Saint-Just. La déclaration d’Indépendance des Etats-Unis et le préambule de la Déclaration des droits de l’homme posent que « tous les hommes sont nés égaux et doués par le Créateur de certains droits inaliénables parmi lesquels se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur » et que « le nouvel ordre des choses doit tendre au bonheur de tous ».

Le droit au bonheur devient alors un droit fondamental. Il sera revendiqué avec une force croissante dans les déclarations des droits de l’homme dites de quatrième génération. Ils prennent la forme des droits-créances, exigeant l’intervention de l’Etat, les droits à…, et plus spécialement le droit au bonheur.

Cette reconnaissance du bonheur par le droit ne suffit pas à assouvir le désir du bonheur qui est le cœur de l’existence humaine. La Révélation Biblique, du Décalogue aux Béatitudes, propose aux hommes le don d’une espérance sans mesure, et d’un vrai bonheur en ce monde.

Que dit le droit sur le bonheur ? Le bonheur peut-il être garanti au titre d’un droit fondamental par la société ?

Quel est l’apport de la sagesse biblique dans la revendication légitime du bonheur que l’on voit s’exprimer ?

La crise économique, mais aussi la crise des valeurs que nous traversons aujourd’hui ne mettent-elles pas en évidence la difficulté à tenir ensemble la légitime mise en œuvre du bonheur de chacun et un projet global, qu’il s’agisse de la vie d’une entreprise, de la prise en compte de l’environnement, ou de faire face aux défis de la mondialisation ?

Le 12ème cycle des conférences Droit, Liberté et Foi vous invite à réfléchir sur ces questions sous la présidence du cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et de Monsieur Christian Charrière-Bournazel, bâtonnier de l’Ordre des Avocats à la Cour d’Appel de Paris.